Bio

Il y eu bb.Fricotin, dix ans de route en chansons, dix piges de textes cousus avec le cœur et livrés à plusieurs sur de petites scènes, de plus grandes, ici et ailleurs. 

Un chemin avec un début, une fin et des cartes postales sonores qui demeurent.

Le grand large est venu tout de suite après, l’appel d’air serein, guitare sur l’épaule, ligne d’horizon en solo. Une nécessité

Tout simplement Lucien. Sous sa casquette, un regard qui porte loin. Tout en douceur, petits bonheurs de chansons écrites à la main.

Avec son sourire de poulbot et sa gouaille de banlieue ouest. Lucien a laissé Paris aux autres et choisit la douceur du massif des Bauges.

Sa came, c’est le fou chantant Higelin. C’est aussi Brel, forcément Brassens, Ferrat, Renaud et Léo l’anarchiste. Des disques qui l’ont fait grandir, qui lui ont donné l’envie d’écrire. De Mano Solo à Yves Jamait, c’est une certaine idée de la chanson qu’il revendique.

 

Libre. Les maux du monde à l’autre bout du crayon. La mine affûtée, il parle de son ras-le-bol, façon à lui d’exprimer sa révolte. Il y cause aussi beaucoup d’amour, de ces grands sentiments qui relient les hommes. Cet instant, il le saisit au vol, laissant la musique venir avec ses mots.

 

La voix chaude, il prend le temps de sa vie d’artiste. Le chemin a été long, mais son répertoire est là, tendre et solide.

Lucien a toujours chanté, chantonné, fredonné. Mais c’est à la cinquantaine rugissante qu’il a cherché à se confronter seul au public. Mise à nu nécessaire de son parcours de vie, cahier de textes dans une main, six cordes sèches dans l’autre, c’est le grand huit des émotions. Faut que ça vienne de l’intérieur, du ventre. Laisser s’envoler les papillons. Sensation unique, le partage est intime.

 

En liberté, Lucien trace son chemin. Sans contrainte, juste en se souciant d’un demain.

Il chante le monde dans lequel il vit, dessine ses souvenirs, raconte des histoires, les siennes, la nôtre.

Attentif, il ne quitte plus des yeux son horizon, son grand large à lui sur lequel il fait voguer ses chansons.

Yannick PERRIN

Textes

Pour raconter une histoire,
qui vous parle, comme à moi,
J’écris des mots, pour dire bonsoir
pour dire bonjour, comment ça va !
pour dire bonjour, comment ça va !

Je parle de vous, je parle de nous,
et je parle aussi de toi
Je parle de tout et même de moi,
en le sifflant, comme autrefois
en le sifflant, comme autrefois

Pour les chanter, l’important,
c’est de vivre l’instant,
celui que nous vivons à présent
et voilà c’est maintenant,
et voilà c’est maintenant

Pour parler de joie et parler de peine
je me sens tel l’artisan
Qui tisse sa toile et file sa laine,
Je fabrique assidument
Je fabrique assidument

Avec des mots surgit du passé
qui vous parlent du présent
Une musique libre et enjouée
qui me traverse naturellement
qui me traverse naturellement

Quelques accords sur mes guitares
mes cordes suffisent amplement
pour raconter Une histoire,
en chansons tout simplement
en chansons tout simplement

Lucien février 2019

Une autre histoire                                

D’une histoire à une histoire
D’un passé, dépassé
Attendre un nouveau monde
Apprendre, un nouveau-né !

D’aventure en aventure
De joie en déconfiture
La vie avance à sa mesure
Vient la génération future

 Les années se sont empilées
Un nouvel être arrivé
Avec ton cœur, petit d’homme
La vie s’éveille doucement

Que tu sois, elle ou lui
Peu importe j’ai envie
De voir le monde fleurir
Guérir, et puis rire.

 A toi petit enfant
Qui arrive maintenant
Toi qui verra 2100
Le prochain siècle assurément

Pour te dire aujourd’hui
Mon ressenti de grands-parents
D’avoir laissé pour ta vie
Un monde sali, mais espérant…

Ce monde, il me reste
Bien 30 ans, pour le changer
Avec toi à mes côtés
Nous redonner l’envie d’l’aimer

D’une histoire à une histoire
D’un passé, dépassé
Apprendre une autre histoire
Attendre, un nouveau-né !

 Lucien février 2020

Elle
Elle, de jour comme de nuit
Blonde, brune, rousse et jolie,
Poussant son chariot thérapeutique
Chargé d’affection aseptique.

Elle, dévouée à nos maux,
A nos vies, à nos bobos,
Qui court de chambre en bloc,
Dans un système qui débloque.


Elle, toujours élégante
Aux doigts fins qui se gantent
Ho ! fantasme de l’alité
Pour prendre soin, piquer, panser.


Elle, c’est sûr dans ton parcours
Tu la rencontreras un jour,
Et si ce n’est déjà fait
Tu béniras sa bravoure.


Elle et pourquoi moins lui
A nos regards du fond du lit
Dans ces couloirs de la vie
A nos soins de jour, de nuit.


Elle, blouse blanche et fière allure
Portée telle une armure
Se protège, sourit, murmure
Pour moi aussi, tu sais c’est dur…


Lucien Avril 2019

Je vais raconter une histoire,
En chantant tout simplement.
La naissance et les espoirs.
De deux adolescentes s’aimant.

Deux camarades, deux copines,
Se rencontrent et s’accoquinent
Deux amoureuses se protègent,
Se gaffant de tous les pièges.

Quelque chose dans un regard
T’accroche à elle, et tu désires,
Sans peine, ni genre et sans fard,
Ça t’emporte et tu chavires.

Deux âmes sœurs se reconnaissent,
Sans voir le mal et sans faiblesse,
Deux jeunes filles, encore gamines ?
Devant ceux qui grise mine.

Quelque chose dans un regard
T’accroche à elle, et tu désires,
Sans peine, ni genre et sans fard,
Ça t’emporte et tu chavires.

Pour exister en liberté,
L’une avec l’autre en l’occurrence,
Prêtes à partir, à s’envoler,
Faisant fît des convenances.

Quelque chose dans un regard
T’accroche à elle, et tu désires,
Sans peine, ni genre et sans fard,
Ça t’emporte et tu chavires.

Et en ce jour d’union libre,
Aux yeux de tous ceux qui vous aiment,
Puisse être celui qui, ultime,
Vous mène au bonheur que l’on sème.

Quelque chose dans un regard
T’accroche à elle, et tu désires,
Sans peine, ni genre et sans fard,
Ça t’emporte et tu chavires.

 

Lucien Juin 2019

N’y allons pas par quatre chemins,
Puisque le voyage fait notre destin
De Saint-Malo, Dinard ou Pékin,
A l’espérance d’un lendemain.

Mon premier, celui qu’on m’a transmis,
Celui qu’on m’a dit, j’l’ai pas réfléchi
Y m’a emmené pas très loin d’ici,
A peine voir un autre pays.

Et pourtant, la terre est bien ronde
A dix heures à Pékin, il est minuit par ici
Toutes les filles du quai étaient-elles blondes
Aux confins de leur cœur à voir partir leur mari.

Sur le pont d’un navire d’espérance,
Ces marins partis de la Rance,
Pour un roi d’Espagne ou bien de France,
Pour le bagne et l’endurance.

Ce deuxième, celui d’aventurier,
Imaginé, rêvé, réalisé,
A quel prix, pour quelle amitié,
Dans quel port est-elle cachée.

Et pourtant, la terre est bien ronde
A dix heures à Pékin, il est minuit par ici
Toutes les filles du quai étaient-elles blondes
Aux confins de leur cœur à voir partir leur mari.

Loin d’ici, une autre galaxie,
Partis au matin, à l’aube de leur vie,
La lumière n’aurait pas suffi,
La vitesse, un éclair éblouit.

Ce troisième au terme d’une existence,
Au-delà de ce qu’on pense,
Aurait pu rêver de la Rance,
Voyageur un peu en avance.

Et pourtant, la terre est bien ronde
A dix heures à Pékin, il est minuit par ici
Toutes les filles du quai étaient-elles blondes
Aux confins de leur cœur à voir partir leur mari.

Le quatrième et dernier de ceux-ci,
En voyage vers d’autres vies,
Posément, pas plus établi,
Que celui parti de ce pays.

Vers quelle ville, vers quelle contrée,
Quelle ethnie, vais-je voyager.
Au crépuscule, à l’apogée,
De cette vie qui va filer.

Et pourtant, la terre est bien ronde
A dix heures à Pékin, il est minuit par ici
Toutes les filles du quai étaient-elles blondes
Aux confins de leur cœur à voir partir leur mari.

Aux confins de leur cœur à voir partir leur mari

 

Au début, comme une fleur, minuscule à peine éclose. 
Exaltant les senteurs du bouquet de la vie. 
Les soirs après le jour, à force de regarder
Grandir et s’amuser, j’n’ai pas vu passer les années.

Le plus beau cadeau de ma vie c’est ta mère qui me le fit.
Ce beau soir de décembre après neuf mois à t’attendre.

C’était déjà l’obscurité d’une froide soirée d’hiver,
Mon coeur ce soir à failli exploser de tant de bonheur.
Le soleil se mit à briller, aveuglé par tant de lumière,
Depuis, après tant d’années elle me réchauffe encore le coeur.

Le plus beau cadeau de ma vie c’est ta mère qui me le fit.
Ce beau soir de décembre après neuf mois à t’attendre.

La petite fille qui courait, rigolait et m’a tant donné
De l’amour enfin, que seul, sans enfant nul ne connait.
Même les rires après les pleurs, les bobos et les coups durs,
Rien ne pourra effacer tant de joie ça j’en suis sûr.

Le plus beau cadeau de ma vie c’est ta mère qui me le fit.
Ce beau soir de décembre après neuf mois à t’attendre.

La petite fille a grandi, son petit père un peu vieilli.
Cette joie n’est pas partie mais la fleur s’est épanouie.
Exaltant tant de chaleur il me reste à parcourir
Les années de bonheur à te regarder mûrir.

Je remercie encore ma mère de t’avoir mis entre mes bras.
De là haut si elle te voit, celle qui n’a pu te connaitre.
Je pense à elle ce soir, de toutes les femmes ici-bas,
La plus belle, c’est je crois, celle qui nous a fait naître.

Le plus beau cadeau de ma vie c’est ta mère qui me le fit.
Ce beau soir de décembre après neuf mois à t’attendre.

Lucien décembre 2009

Aujourd’hui, j’ai ouvert les yeux,
J’ai découvert un nouveau monde,
On était là, tous les deux,
rien qui change à la ronde
J’ai juste rêvé,
dehors j’crois bien qu’il pleut !
sur les mêmes compromis
avec les mêmes enjeux !

Mais y a-t’il d’autres chemins
Une évolution consciente,
A parcourir par les humains ?
Je le crois bien et je le chante.

Remarquez-les, ces injustices,
Portées aux cieux, par nos croyances,
Comment laisser ceux qui ont faim,
Regarder ceux dans l’opulence.
Il est né là, où bien ailleurs,
Sur quel côté de ta planète,
A t’il le choix d’un monde meilleurs,
Quand il n’y rien dans son assiette.

Mais y a-t’il d’autres chemins
Une évolution consciente,
A parcourir par les humains ?
Je le crois bien et je le chante.

Changer nos vies, changer de cœur,
l’homme de la rue en a t ‘il peur.
L’insoumission à l’inconscience,
pour construire un monde meilleur.
Bien sûr, ils nous feront croire,
que sans eux, rien n’est possible.
Que le monde ne peut pas tourner,
sans leurs poches pleines à craquer.

Moi je prie qu’il faut agir
Hurler, crier, ne pas laisser faire.
Moi je pleure qu’il faut tenir.
Montrer la voie et je l’espère.

 Quand la planète crève à petit feu,
que les pôles fondent sous nos yeux.
On reste là c’est ennuyeux,
pas de quoi s’alarmer un peu…
Même moi, là dans mon confort,
Je veux le croire, je veux le faire.
Rester conscient et éveiller et surtout !
jamais me taire…

Moi je prie qu’il faut agir.
Hurler, crier, ne pas laisser faire.
Moi je pleure qu’il faut tenir.
Montrer la voie et je l’espère

 Quand la planète crève à petit feu,
que les pôles fondent sous nos yeux
On reste là c’est ennuyeux,
pourquoi pas s’alarmer un peu ?

Lucien février 2019

Parfois comme on se voit, ce pour quoi tu as aimé,
Se transforme malgré toi, en ce qui va déranger.
Toujours à s’regarder, nos regards se sont émoussés.
Le sourire de tes yeux, est sur tes lèvres… dissipé.

On en est où de notre amour, 
Celui qui rime avec toujours.
Celui qui s’use tous les jours,
Et nous fait faire tant de détours.

On a bien ri et bien mangé, de l’apéro jusqu’au café.
Du piment, des nuits épicées au sucré salé de ta peau bronzée.
On voudrait le maintenir, dans la tempête…..le navire.
Les embruns et les coups de vent, tout de travers mais en avant.

On en est où de notre amour, 
Celui qui rime avec toujours.
Celui qui s’use tous les jours,
Et nous fait faire tant de détours.

Plus la peine de s’maquiller, de l’autre…. la face cachée.
Comme la lune qui n’apparaît, qu’à celui qui va la chercher.
Mais de là à basculer, quelle rivière à pu couler?
Sur quel pont est on passés de l’amour à l’amitié…

.On en est où de notre amour, 
Celui qui rime avec toujours.
Celui qui s’use tous les jours,
Et nous fait faire tant de détours.

Lucien 2009

 

Ce matin je me réveille.                
A la radio que de nouvelles:           
Une bombe, un attentat,                  
Un gamin, un coup d’état,          
Un pape par ci, une guerre par là.  
Le roi est mort… vive le roi !      

Demain que de nouvelles,        
Juste après ton réveil,                 
Toujours la même voix,                
Encore un attentat…                  
Le petit prince et sa cour,              
Pensent à nous tous les jours.           

Plus tard… Toujours leurs mensonges,
Les mêmes pour un attentat,               
Ce coup ci c’est la folie.                    
Y font péter n’importe quoi,              
N’importe qui et n’importe où.          
T’inquiète pas rendors toi.   

A part ça, ça va !                      
S’il se passe quelque chose ! ! !   
On vous le dira…                     
A part ça, ça va !                      
S’il se passe quelque chose ! ! !   
On vous le dira…   
Ou Pas !

Lucien 2011

J’ai comme des fourmis dans la tête                            
Un truc bizarre, qui m’entête                                           
Une histoire à te raconter.                                              
Une tranche de vie que je vais chanter.                                

Elle travaille au supermarché                                          
A la caisse, aux rayons surgelés,                              
Ses horaires élastiques                 
Lui permettent à peine de penser.     

Ses trois gamins à faire manger
A l’école ils se sont échoués
Ce n’est pas grave, dans la cité
Sont tous pareil….sont habitués.

Et pourtant, elle y croit encore
Tous les soirs, quand elle s’endort
Et, dans la nuit quand elle dort
Elle en rêve, et elle s’en sort.

Sont bonhomme il est tombé.
Parti se refaire la santé
Pas réfléchi, pas assumé…
Lui laissant les dettes à payer.

Et pourtant, elle y croit encore
Tous les soirs, quand elle s’endort
Et, dans la nuit quand elle dort
Elle en rêve, et elle s’en sort.  

Elle travaille au supermarché                                          
A la caisse, aux rayons surgelés,                              
Ses horaires élastiques                 
Lui permettent à peine de penser. 

Ce monde là tu vis à côté
pendant des années, intrigué
la misère, tu la touche pas
C’est contagieux, tu peux l’attraper

Et pourtant, elle y croit encore
Tous les soirs, quand elle s’endort
Et, dans la nuit quand elle dort
Elle en rêve, et elle s’en sort.  

Elle travaille au supermarché                                          
A la caisse, aux rayons surgelés,                              
Ses horaires élastiques                 
Lui permettent à peine de penser. 

Lui permettent à peine de rêver
Lui permettent à peine de compter
Lui permettent à peine de d’espérer
Lui permettent à peine d’y arriver 
Lui permettent comme même de chanter…

 

 

C’est difficile d’arriver sur une scène.    
Vous vous êtes là  dans vos histoires,      
Nous on prépare depuis des semaines.     
Tous nos efforts, c’est pour ce soir.          

Ma voix se chauffe rocailleuse encore.                     
Les Fricotins sont encore froids.
Comme des marins arrivant au port.
Comment vont être les premiers pas.

Bonsoir public viens on t’emmène.
Dans nos histoires, dans nos poèmes.
Du quotidien jusqu’à nos peines.
De la p’tite Claude jusqu’à Germaine.

Bonsoir madame, bonsoir monsieur.
On se connait je crois…un peu.
La lumière n’est  plus la même.
Vous êtes déjà quelques centaines.

Vous les enfants, vous êtes là aussi.
Ne me prenez pas trop au sérieux.
J’en vois déjà un qui sourit.
Tapez dans vos mains c’est encore mieux.

Bonsoir public viens on t’emmène.
Dans nos histoires, dans nos poèmes.
Du quotidien jusqu’à nos peines.
De la p’tite Claude jusqu’à Germaine.

Les musiciens vont déjà mieux.
Leurs doigts se sont relâchés un peu.
Le trac est là et c’est tant mieux.
Nos jambes tremblent encore un peu.

Bonsoir public viens on t’emmène
Bonsoir public viens on t’emmène
Bonsoir public viens on t’emmène…

 

Lucien 2012

 

 

 

         

Pense que tout doit disparaître                       
Que rien ne peut t’appartenir                         
Tous les jours partager des plaisirs              
Emporte plus loin les désirs.                            

Peu importent les principes.
Des autres, ce qu’ils pensent.
Nous la vie on l’anticipe,
Jour après jour mène la danse.

C’est comme ça et c’est la vie.                      
On s’en fout du reste aussi.   

Le matin, le soir, le jour.              
Juste quand la lune et le soleil                           
A leur zénith font le tour                                 
Des idées qui sommeillent.                                

Quel problème peut t’occuper
Plus fort que de regarder
Respirer, rire ou s’engueuler
Tes voisins que tu connais.

C’est comme ça et c’est la vie.                      
On s’en fout du reste aussi.

A choisir de vivre ainsi.                                    
Elle risque de voir sa vie.                                  
Eternellement sans  conflit.                             
Rien d’importance sans souci.                         

Allez va mon amie.
Continue ton chemin
Parcourir le mien  suffit.
Je me pose…réfléchis.

C’est comme ça et c’est la vie.                      
On s’en fout du reste aussi.   

Lucien 2009

 

 

 Y’a eu Antoine avant toi
Y a eu Dylan  avant lui
Après toi qu’est qui viendra
Après toi c’est pas fini

 Nous ont-ils récupéré, nous ont-ils anéantis
On devait tirer les premiers c’est bien toi qui l’a écrit.
Hexagone ressuscité,  est il bien ton pays ?
Depuis le temps a passé maintenant c’est l’ennui

 Y’a eu Antoine avant toi
Y a eu Dylan  avant lui
Après toi qu’est qui viendra
Après toi c’est pas fini

Etais tu ce Manu, celui qui chialait dans sa bière
Qu’aurait pu rêver de pierrot tellement il aimait sa bergère
Du manouche, des cités, de Lénine et des pavés
Quand est donc t’il resté, aujourd’hui après tant d’années

Y’a eu Antoine avant toi
Y a eu Dylan  avant lui
Après toi qu’est qui viendra
Après toi c’est pas fini

Tes potos à ce jour en y a pas mal qui c’sont barrés
Au bistrot tout là haut y doivent bien se marrer
P’être quand même  que des fois par moment y doivent chialer
D’avoir laissé derrière eux tout ce paquet d’enfoirés

 Y’a eu Antoine avant toi
Y a eu Dylan  avant lui
Après toi qu’est qui viendra
Après toi c’est pas fini

Lolita, domino, tous  tes frangins du quartier
Pour ceux parti un jour ton cœur  il a craqué
Et pis toi au bistrot, anisé, alcoolisé.
La détresse dans ta peau, dans ta vie dans tes idées.

 Y’a eu Antoine avant toi
Y a eu Dylan  avant lui
Après toi qu’est qui viendra
Après toi c’est pas fini

Dernier refrain, dernier couplet  juste quelques verres
Tous les mistrals de la terre peuvent bien encore souffler
Sur cette putain de misère qu’ta dénoncée qu’ ta chantée
Putain de camion tu m’as rappelé, t’aurai dit l’enfoiré


MERCI d’avoir existé dans ma vie…
Lucien 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Refrain

Le soleil se lève tous les jours
Sur mon amour, oh mon amour
Comme lui l’intensité
De la joie, naît la gaité

Les années passent auprès de toi
Le temps s’écoule comme une rivière
Dont l’eau court, gronde et prospère
Vît dans mon cœur et ma chaumière

Ho bien sûr y a le labeur
Mais le temps nous donne l’heure
De la chaleur de nos deux cœurs
A l’unisson de notre bonheur

Après des années de douceur
Un jour il sera grand temps
De se le dire, je crains nos peurs
Survivre à l’autre, simplement

Ce jour-là, partir ensemble
L’un contre l’autre dans un lit douillet
Fermant nos yeux dans la pudeur
Et dans la nuit je te suivrais

Ne pleure pas, ho mon amour
La vie c’est ça et tous les jours
La vie, ses joies et ses douleurs
La vie c’est toi du fond du cœur

Avec tout ce qu’on m’a appris, 
Malgré tout ce qu’on m’a dit,         
J’ai pas dû voir, pas tout compris,  
Et pourtant…                                   
J’ai envie.                                     

C’est facile, pas compliqué,
C’est pas une lutte, pas acharnée.
Un demi siècle s’est écoulé,
Et maintenant…
J’ai envie.                                

Pour le reste et le meilleur,                 
Pas de doute chacun son heure,         
La mienne vient juste de sonner,         
Et maintenant…                             
J’ai envie.                                       

De la prendre comme elle vient,
Et qu’elle me tienne par la main,
C’est pas si simple, mais je m’y tiens,
Et maintenant…
J’ai envie.     

Envie de toi, et de tes mains,                       
Posées sur moi, et pour demain.  

De te dire viens avec moi,
Viens rire de tout et même de toi,
Juste un instant, pas pour longtemps,
Et maintenant…
J’ai envie.

Envie de toi, et de tes mains,                       
Posées sur moi, et pour demain,                  
Envie de tout, pour tout le temps,        
qu’il nous reste…                                                     

tout simplement,                                           
Envie de vivre….    

Même si, les soirs de brume,     
A mon cœur sonne une brune,  
J’aurais bien pu te le dire,          
Mais j’ai préféré l’écrire.  

C’est ta vie, c’est ma vie        
C’était l’envie de cette nuit     
Sous un coin de parapluie     
Pour un bout de paradis

Même si, les jours de doute,
A la vie, ceux qu’on rajoute,
J’aurais bien pu te le dire;
Mais j’ai préféré l’écrire.

C’est ta vie, c’est ma vie
Un p’tit coin de paradis
De cet endroit tu m’as souri
Un seul regard m’a suffi    

Même si, ça c’est la vie
C’est bien toi qui me l’as dit
Moi j’aurais pu te le dire
Mais j’ai préféré l’écrire

C’est ta vie, c’est ma vie
C’est celle qui nous unit
Lâche rien je t’en prie
Pour un rien tu m’éblouis

Même si, pour les croyances,
Au delà de ce qu’on pense,
Moi j’aurais pu te le dire,
Mais j’ai préféré l’écrire.

C’est ta vie, c’est ma vie
Pour ce coin  de paradis
Un seul regard m’a suffi
Dès cet instant tu m’as souri
De cet endroit tu m’as suivi 

Et de là je te l’ai dit…

,

Je me souviens chez madame Angèle.
Au bistrot  du fbg Bonne nouvelle. 
Depuis des années, il en est passé.
Souvenir de l’histoire du quartier

Les p’tits ballons de rouge coulaient à  l’appel. 
Du vin bouchonné, bouteilles étoilées.
On était bien  ensemble avec elle.
Du sourire au comptoir il y avait

Au p’tit matin y avait le père Dédé,
Son métier, charcutier du marché.
Il n’ parlait plus d’amour, de poésie.
Depuis qu’un matin elle est partie.

Le camion poubelle a fini sa tournée, 
tous les jours, les p’tits gars lessivés.
Encore un p’tit rouge, ça va  aider, 
Dame Angèle à les réconforter.

Les p’tits ballons de rouge coulaient à  l’appel. 
Du vin bouchonné, bouteilles étoilées.
On était bien  ensemble avec elle.
Du sourire en bouteille il y avait…

Et le boulanger qu’a fini sa fournée,
Sa femme à lui, pas encore réveillée.
Dans ses draps j’l’imagine enlacée.
Ses nuits entières, toute seule à rêver.

Et puis Lulu, toute la journée,
qui nous ressasse encore son histoire.
Perdu, dans ses  nuages de fumée.
Revenir sur sa vie et puis boire.

Les p’tits ballons de rouge coulaient à  l’appel. 
Du vin bouchonné, bouteilles étoilées.
On était bien  ensemble avec elle.
Du sourire sur ses lèvres bariolées

La p’tite Claude  toujours bien nippée.
Son job à elle, vendre du plaisir dans le quartier.
Par tous les temps toute la journée.
Le même trottoir à piétiner.

Si le zinc du comptoir pouvait parler.
Depuis l’instant où  on l’a posé.
Tous ces jours et ces nuits accoudés.
Ca sentait Paname à plein nez.

Les p’tits ballons de rouge coulaient à  l’appel. 
Du vin bouchonné, bouteilles étoilées.
On était bien  ensemble avec elle.
Du sourire jusqu’aux larmes il y avait

Et depuis qu’elle est partie du quartier,
Au père Lachaise,  elle  s’en est allée.
Son bistrot, ils l’ont transformé
mais ses fantômes viennent le hanter.

Lucien 2009

 

J’aurai aimé si tu l’avais voulu,
T’apporter tout le bonheur que tu mérite.
A force d’écouter la raison,
De plus en plus perdu dans la passion.

Embrasse-moi encore une fois,
Le jour, la nuit entre tes bras.

On aurai pu certes faire semblant,
Ne rien se dire et continuer,
Se mentir tout en mendiant
L’un à l’autre l’envie d’aimer.

A quoi ressembleraient les enfants
Ceux de l’amour évaporé.
on aurai pu vivre plus de 100ans
tout en continuant à s’aimer

Quitte-moi quand tu m’aime encore,
Juste avant de me haïr.
Quitte-moi quand tu m’aime encore.
Juste un peu pour en finir.

 

 

 

Au début t’étais tout seul
Juste avant D’arriver
Au départ, sous ton linceul
Il est temps de quitter

Alors pars, là-haut vers les étoiles
Vers la lumière au fond des cieux
Alors pars, aussi loin que tu peux
Il nous reste, merveilleux…

Ton regard, ton sourire dans tes yeux
D’apercevoir au fond du cœur de tous ceux
Ta vie encore à travers eux
Plus qu’un souvenir, une étincelle, un feu.

Au début t’étais tout seul
Juste avant D’arriver
Au départ, sous ton linceul
Il est temps de quitter

Alors pars, puisqu’il en est ainsi
Le sens même de nos vies
Alors pars, il nous reste tes notes
Au revoir de la part de tes potes

ET c’est vrai, je dois le dire
Le temps nous avait habitué
Salut l’Ami, salut le compagnon,
Salut l’Emile, salut l’accordéon.

Au début t’étais tout seul
Juste avant D’arriver
Au départ, sous ton linceul
Il est temps de quitter

Alors pars, il nous reste tes notes
Au revoir de la part de tes potes.

 

C’est un jour pas comme les autres
Un jour où passe l’instant
Celui qui bascule vers l’autre
Face de la vie d’avant

La porte du temps s’est ouverte
L’instant s’est engouffré dedans
On dit même que la vie bascule
Qu’y a un après, qu’y a un avant.

Mais dans ta vie de tous les jours,
Cet instant est toujours présent.
Tu passes à côté bien souvent,
Tu ne le vois pas mais tu le sens.

Et pourquoi là, et pas ailleurs ?
Et même si c’était ton heure.
Celle où tu perds, celle où tu gagnes
Et pourquoi pas devenir meilleur.

C’est un jour pas comme les autres
Un jour où passe l’instant
Celui qui bascule vers l’autre
Face de la vie d’avant.

J’ai déjà bien connu ce jour,
Ressenti la fragilité,
De moi, du temps, et de la vie
Qui s’échappe, revient et sourit.

C’est un jour pas comme les autres
Un jour où passe l’instant
Celui qui bascule vers l’autre
Face de la vie d’avant.

Moi j’aime pas!
La vie  sans chocolat.           
Toi t’aimes pas!
Les nouilles de la cantine.
Moi j’aime pas!
Partager mon papa.
Toi t’aimes pas!
Les jupes de la voisine.

Mais j’t’adore, quand tu dors.                             
Encore plus fort, si t’es dehors.     

Moi j’aime pas!
Ne pas gagner aux billes.
Toi t’aimes pas!
Danser avec les filles.
Moi j’aime pas!
La soupe à grand papa.
Toi t’aimes pas!
Quand je suis pas là.

Mais j’t’adore, quand tu dors.                             
Encore plus fort, si t’es dehors.    

Moi j’aime pas!
Lécole et puis dormir.
Toi t’aimes pas!
Tes chefs y t’font souffrir.
Moi j’aime pas!
Apprendre et puis grandir.
Toi t’aimes pas!
Bosser et puis vieillir.

Mais j’t’adore, quand tu dors.                             
Encore plus fort, si t’es dehors.   

Lucien 2009

Ramène-moi, Ramène-moi,
Ramène-moi,                                           
Mes palmes, mon masque et mon tuba.
Et n’oublie pas, non n’oublie pas!
Le plat marocain.

Le shampoing dans la cuisine.                       
Le vélo même tout rouillé.                                               
Les enfants de ma cousine.                         
La télé même explosée.                                                 

Ramène-moi, Ramène-moi,
Ramène-moi,                                           
Mes palmes, mon masque et mon tuba.
Et n’oublie pas, non n’oublie pas!
Le plat marocain.

 Le courrier dans l’atelier.
Mes bijoux, ma pacotille.
Le pinard dans le cellier.
Mes lunettes et mes lentilles.

Ramène-moi, Ramène-moi,
Ramène-moi,                                           
Mes palmes, mon masque et mon tuba.
Et n’oublie pas, non n’oublie pas!
Le plat marocain.

Mes chaussons, mon oreiller.
Ma brosse à dents et mes dentiers.
Mes outils, ma brillantine.
Le doudou de Valentine

Ramène-moi, Ramène-moi,
Ramène-moi,                                           
Mes palmes, mon masque et mon tuba.
Et n’oublie pas, non n’oublie pas!
Le plat marocain.

Le shampoing dans la cuisine.                       
Le vélo même tout rouillé.                                               
Les enfants de ma cousine.                         
La télé même explosée. 

 Le courrier dans l’atelier.
Mes bijoux, ma pacotille.
Le pinard dans le cellier.
Mes lunettes et mes lentilles.

Mes chaussons, mon oreiller.
Ma brosse à dents et mes dentiers.
Mes outils, ma brillantine.
Le doudou de Valentine

Ramène-moi, Ramène-moi,
Ramène-moi,                                           
Mes palmes, mon masque et mon tuba.
Et n’oublie pas, non n’oublie pas!
Le plat marocain.

 Ta mère, mon chou c’est pas la peine.
Tu lui diras de continuer.

Depuis le temps, elle prend la sienne.
De serpillère pour astiquer.

 

 

C’est juste un souffle, qui arrive comme ça. 
Mais où tu tombes, c’est comme tu viens.

T’as rien demandé,  ça te tombe dessus.
T’as plus qu’à faire avec…        

20 ans pour tout apprendre, le reste pour comprendre…
Prêt à produire, rentabilité!
A quoi tu sers, comptabilité!

T’as rien demandé, ça te tombe dessus.
T’as plus qu’à faire avec…       

La fleur fanée, grisonnante, fatiguée.
Et puis plus rien…
Même pas un souvenir à emporter!
Juste ton image,
Qui paraît s’envoler…

ceux que tu laisses.

 

Lucien 2009

Il y a eu François 1er,
Y’a eu Tonton président,
Même le pape s’y est collé,
C’est un vrai débarquement.

Y a eu Cloclo et ses paillettes,
Y’a eu d’Assise le saint d’avant,
Le prochain en mi-molette,
Va tous nous mettre la tête dedans.

Mais même chez moi,  il y en a deux,
Maris d’mes sœurs, chers à mes yeux.

J’pense à Pignon dans l’dîner de con,
J’pense à Perrin un peu moins fin,
En moins malin il y a Baroin,
Et en moins bon Francois Fillon.

L’en reste un, qu’est un peu flou,
Un peu flamby, un peu tout mou.
Un fromage qu’est pas dans l’coup,
Pas de Hollande, bien de chez nous.

Mais même chez moi,  il y en a deux,
Maris d’mes sœurs, chers à mes yeux.


J’aimerai bien dire aux François,
Pas de souci et c’est pour nous,
Un prénom, qui quelques fois,
N’est pas le pire car après tout.

Qu’il soit Jacques, Charles ou Valéry,
Nicolas, Georges et bien d’chez nous.
J’en ai connu et dieu merci,
Les François  sont parmi nous.

Mais même chez moi,  il y en a deux,
Maris d’mes sœurs, chers à mes yeux.

De siècle en siècle, au fil du temps,
Ce prénom Franc et épatant,
Des nobles, des rois, des manants,
L’ont porté fier ou arrogant.

Au féminin plus capricieuse,
Plus talentueuse, il y a Sagan.
La maman de toutes les mamans,
Reste  Dolto au firmament.  

Mais même chez moi,  il y en a deux,
Maris d’mes sœurs, chers à mes yeux.

Dormir la nuit sur ses deux oreilles.
Marcher le jour et tu t’émerveilles.                                            
Apprendre à vivre avec le soleil.                                         
Et penser que la vie est belle.                                             

C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.                            
C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.   

Que  nos enfants pensent pour nous.
Rien ne m’étonne et c’est tant mieux.
La terre tourne  encore pour eux.
Salut  le monde, bonjour mon vieux!

C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.                            
C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.  

Finie la vie qui va trop vite.
Tout cet argent qui ensorcelle.
Et demain ceux qui le comprennent.
Construiront  un nouveau monde.

C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.                            
C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.  

J’irai faire le tour du monde.
S’il le faut pour qu’ils te suivent.
Où l’on passera, ils sauront.
Danser, chanter et cultiver.

C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.                            
C’est beau, c’est bon, c’est bio, c’est cher.  

Demain peut-être tu comprendras.
C’est sûr, ce n’est jamais trop tard.
Retrousse tes manches et prends tes bras.
Refais le monde accueille moi…

 

Lucien 2010

Entre les mots que j’ai à dire,
Et tous ceux que j’ai pu écrire,
Entre les mots que j’ai pu dire,
Et tous ceux qui t’ont fait sourire.

Les plus forts sont ceux du cœur,
Ceux qui sont dits quand on a peur,
Entre les mots, entre les mots…

Les mots qu’on dit quand la nuit tombe,
Ceux qui sont dits dans la pénombre,
Entre les mots que je respire,
Et tous ceux qui te font plus rire.

Les plus forts sont ceux des larmes,
Ceux qui te mettent le vague à l’âme,
Entre les mots, entre les mots.

Entre les mots que j’ai chantés,
Et tous ceux qui me sont restés,,
Entre les mots que j’ai hurlés
Et tous ceux qui t’ont caressée.

Les plus forts sont susurrés,
Entre nos deux corps apaisés,
Entre les mots, entre les mots…

 

 

Le jour de la mort de Johnny Hallyday
On était tous dehors, dans la rue
Tous un air dans la tête, un refrain qui chantait
Une histoire, bien connue

Une mélodie, un roman, un film, un instant
Nous rappelle à nos rêves.
Et voilà c’est fini, celui-là à l’air aussi
Comme le feu, comme la braise

En fumée et en joie, en chaleur qu’est-ce que tu crois
En bonheur, d’un peu de toi
D’une scène à l’Olympia, du Zénith à l’opéra
Sur les routes et même chez toi.

Le jour de la mort de Johnny Hallyday
On était tous dehors, dans la rue
Tous un air dans la tête, un refrain qui chantait
Une histoire, bien connue

Pour ma part, j’ai jamais vraiment été conquis
Par le style,  la voix, le personnage.
Mais de voir, tant de joie, d’amour et de partage
Dans les rue, les trottoirs, de Paris.

Paris le jour, Paris la nuit, Pari tenu tous réuni
Autours de toi, ta famille et tes amis
Un peu de moi, certes aussi est parti,
Avec ta vie…

Le jour de la mort de Johnny Hallyday
On était tous dehors, dans la rue
Tous un air dans la tête, un refrain qui chantait
Une histoire, bien connue,

 Bien connue

Lucien

Quant t’es venu dans ma cité, tu voulais tout nettoyer.
Quand t’es venu dans mon usine tu voulais tout transformer.
Quant tu t’es pointé dans la ville, par tes promesses calculées.
Le populo aguiché… pour toi s’est mis à voter!

Alors on dit avec tes mots :
« Casse-toi pauvre con… Casse-toi pauvre con…Casse-toi, pauvre con….   fais pas le malin »

Le racisme et l’indifférence comme campagne électorale.
La peur dans les quartiers bien propres et aseptisés.
Tes amis tous bien placés, comédien et beaux leurrés.
Même ta femme dégoûtée, elle a fini par se casser.

Alors on dit avec tes mots :
« Casse-toi pauvre con… Casse-toi pauvre con…Casse-toi, pauvre con….   fais pas le malin » 

D’arnaques en infidélités t’as fini à l’Elysée.
Et tu les as tous piétinés différents et colorés.
Dans quel état vas-tu laisser, notre retraite, notre santé…
Aujourd’hui à l’étranger tu nous as ridiculisés.

Alors on dit avec tes mots :
« Casse-toi pauvre con… Casse-toi pauvre con…Casse-toi, pauvre con….   fais pas le malin »

Bientôt camarades il faudra aller voter.
Ne vous laissez pas abuser par se pantin  trop agité.
Quant à moi  je vais la chanter tous les jours et sans quartier.
Manquerais plus qu’y  m’fasse taire… et enfermer.

Alors on dit avec tes mots :
Casse-toi pauvre con… Casse-toi pauvre con…Casse-toi, pauvre con,
Au tour prochain…
Passe ton chemin !

Président de la république,           
Indigent, machiavélique.                             
Intellectuel, romantique.                              
Démagogue et bourré de tics.                        

Sinistre des finances,
Opérateur qui mène la danse.
Intellectuel, diabolique.
Démagogue et bourré de tics.

Nic, nic, nic, cola tic, tic, tic.                    
Nic, nic, nic, politique à fric.                   
Nic, nic, nic, cola tic, tic,tic.                     
Nic, nic, nic, politique à flics. 

 Affable et généreux,
Au ministère de la culture.
Intellectuel, sympathique,
Démagogue et bourré de tics.

Intelligent mais dangereux,
Au ministère de la défense.
Intellectuel, satanique,
Démagogue et bourré de tics.

Nic, nic, nic, cola tic, tic, tic.                    
Nic, nic, nic, politique à fric.                   
Nic, nic, nic, cola tic, tic,tic.                     
Nic, nic, nic, politique à flics. 

Intelligent mais paresseux,
Sur les bancs de l’hémicycle.
Intellectuel, soporifique,
Démagogue et bourré de tics.

 Au ministère de la justice,
Dans l’austérité et l’indifférence.
Intellectuel, esthétique,
Démagogue et bourré de tics.

Nic, nic, nic, cola tic, tic, tic.                    
Nic, nic, nic, politique à fric.                   
Nic, nic, nic, cola tic, tic,tic.                     
Nic, nic, nic, politique à flics. 

Président de la république,                    
Indigent, machiavélique.                             
Intellectuel, romantique,                              
Démagogue et bourré de tics…
Et toc !

Lucien 2008

Trente ans de ta vie à petits pas,
Pour gravir les marches du temps
Passer du temps à découvrir
Peut-être un jour parvenir

Trente ans de ta vie à partager
Puis tout d’un coup te souvenir
Des images de ton passé
Difficiles à laisser sortir

Trente ans de ta vie à apprendre
A observer et à comprendre
Et pour qu’un jour derrière ta porte
Une main s’ouvre en quelque sorte

Trente ans de ta vie sur ce monde
Pour qu’enfin ta colère gronde
Tant de détresse et tant de routes
Pour renaître de toi sans doute

Trente ans de ta vie à t’émouvoir,
Pour qu’enfin, après ce soir
Deux fois trente ans et bien plus tard
Il en reste un grand espoir

Trente ans de ta vie à attendre
Que murisse le fruit du temps
Puis passe le fil, passe le vent
De celui qui passe simplement

Trente ans de ta vie, et bien plus tard
Pour moi il sera presque temps
De vivre avec mes souvenirs
De tes détresses, de tes sourires

Trente ans d’une vie, c’est le tiers
Du temps qu’il faut pour arriver
Trente ans d’une vie, pour hier
Pour demain et toute cette journée.

 

Hier j’ai rêvé,
De quoi revivre encore.                            
Mais pourquoi ? J’ai pensé…
Mon esprit n’est pas mort.

Demain l’inconnu,
Vers la vie, vers mon rêve.
Aujourd’hui, j’n’aurai plus,
Ce tourment qui me crève.

Essayer rien qu’une fois,
De revivre toi et moi.        
Essayer rien qu’une fois,
Une fois.   

Mon amour pour toujours.
Pour un rien vers demain.
Ta lumière, mon soleil.
Des prières dans mon sommeil

Et la vie dans ses éclats,
Te sourit entends moi.
Et ta vie entre mes bras,
Te sourit entends moi.

Essayer rien qu’une fois,
De revivre toi et moi.        
Essayer rien qu’une fois,
Une fois.   

Plus loin vers le soleil,
Y’a plus rien de pareil.
La route te semble dure,
Y’a plein d’autres vies c’est sûr.

Essayer rien qu’une fois,
De revivre toi et moi.        
Essayer rien qu’une fois,
Une fois.   

 

 

Toi t’allais au jardin, moi j’allais au bistrot,
T’en avais plein les mains, et moi c’était plein le dos!
Toi t’allais au turbin, Moi j’avais pas de boulot
tu pensais à demain, moi c’est quand l’apéro
Toi c’est quand l’apéro !!!!!!

Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’roubaix tourcoin à monaco
Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’mon garagiste à Saint Malo.
J’voulais t’dire, mais j’osais pas, l’néo hippy a pris du poids.
J’voulais dire mais j’osais pas, T’as pris du poids….
L’a pris du poids !!!!!

Pourquoi moi j’arrive à rien, quand tous les autres sont des héros.
M’regarder au quotidien, ça m’fout l’moral à zéro.
Mais au volant d’mon popo, moi suis l’meilleur, j’suis plus beau.
A 100 à l’heure, ben mon salaud, j’me dis vivement l’apéro.

y’s dis vivement l’apéro !!!

Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’roubaix tourcoin à monaco
Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’mon garagiste à Saint Malo.
J’voulais t’dire, mais j’osais pas, l’néo hippy a pris du poids,
J’voulais dire mais j’osais pas, T’as pris du poids….

 L’a pris du poids !!!!!

 Mine de crayon et mine de rien, dans un popo ça paraît rien.
Sur la route au p’tit matin, une petite trêve, un bout d’chagrin
Dans un vieux rêve à l’aventure, prochain parking j’arrête c’est sûr.
On r’fera le monde, y’s’ra plus beau, tant mieux ! c’est bientôt l’apéro !

Tant mieux c’est bientôt l’apéro !!!

Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’roubaix tourcoin à monaco.
Popo t’es beau, popo t’es chaud, d’mon garagiste à Saint Malo.
J’voulais t’dire, mais j’osais pas, l’néo hippy a pris du poids,
J’voulais dire mais j’osais pas, T’as pris du poids….

 L’a pris du poids !!!!!

Couché dans le canapé,             
Debout dans la cuisine,              
Une bière à la main,                  
Apporte ton soutien.                  

Accoucher des enfants,                
Gérer l’événement.                      
Les porter tout dedans.              
C’est elle évidemment.              

Nettoyer la bagnole,                  
« écarter » les guiboles,                  
En cas d’emmerdement,             
La femme est au volant.    

Couché dans le canapé,             
Debout dans la cuisine,              
Une bière à la main,                  
Apporte ton soutien.     

 Le soir pendant le câlin,
C’est facile, là t’es malin,
Après l’évènement,
Tu t’endors facilement.

Couché dans le canapé,             
Debout dans la cuisine,              
Une bière à la main,                  
Apporte ton soutien.     

 Y’a bien d’autres situations,
Où tu parais décevant,
C’est rigolo,  maintenant,
Regarde-toi dès à présent.

Couché dans le canapé,             
Debout dans la cuisine,              
Une bière à la main,                  
Apporte ton soutien.     

Regarde les  sous ta fenêtre        
Le pas pressé bien déjà loin
Accélère encore Accélère.

Plus vite encore plus vite             
Plus loin toujours plus loin
Plus fort rarement plus fort
Plus grand mais à quel prix

Regarde les  sous ta fenêtre        
Le pas pressé bien déjà loin
Accélère encore Accélère.

 Plus belle encore plus belle.             
de ta démarche sensuelle.
Rythme mes yeux A ton regard.    
Attrape moi dans ton histoire    
        
Regarde les  sous ta fenêtre        
Le pas pressé bien déjà loin
Accélère encore Accélère.

Plus vieux toujours plus vieux          
Dans ta mémoire que d’histoires.
Année passée année  volée                
Ta vie rangée dans un regard.           

Regarde les  sous ta fenêtre        
Le pas pressé bien déjà loin
Accélère encore Accélère.

 L’enfant qui court dans cette histoire
Regarde-toi dans un miroir.
Ces cheveux longs d’adolescent            
Te rappellent à ma mémoire.                    

Rock Star

Mon histoire va commencer bouge pas, j’vais t’la raconter.           
C’est l’aventure dérisoire, d’un p’tit gars  du boulevard.

Au début ça lui a pris, d’ se r’garder dans le miroir,
Et puis après il a appris, à jouer de la guitare.

Y s’est pris pour une rock star                                              
C’était  jubilatoire
L’a tellement voulu y croire                                                    
L’a fini sur le trottoir.

 Il a fait pousser ses tifs a même raté son certif’                                  
S’est entouré de bons copains leur a bien tendu la main.

Leur a fait croire qu’avec rien et beaucoup de baratin,
et que
quelques connaissances  mais guère de compatissance.

Y s’est pris pour une rock star                                                
C’était  jubilatoire
L’a tellement voulu y croire
L’a fini au placard.

Puis plus rien n’comptait pour lui,
que de devenir ses idoles.      
Des mecs d’ailleurs tout comme lui,
à peine plus frivoles.

Y s’est fait des amitiés, irréelles, intéressées.
Où le mot fidélité n’se conjugue qu’à l’imparfait,.

Y s’est pris pour une rock star                       
C’était  jubilatoire
L’a tellement voulu y croire
L’a fini dans un tiroir.

A vapeur ou à la voile, à force de le voir flamber                             
Même ses amis de la toile sur les réseaux, y ’sont barrés.

La morale de cette histoire, pour devenir une rock star .                  
Vaut mieux chanter dans les bars et se fringuer en loubard.
Dans la rue les saltimbanques ceux qui font rire et chanter              
Apportent à ceux qui n’ont plus  rien, juste un sourire, de l’amitié.

L’a voulu être une rock star                                         
Il a oublié d’aimer
L’a voulu être une rock star
L’a fini périmé.

Au ciné, J’y vais seul        
Bourlinguer, J’y vais seul.
Chez des potes, J’y vais seul.
Quelques notes, Toujours seul.

 Comme une pierre dans ton jardin . 
Comme un avenir sans fin. 
                                                                                                     
Câliner,J’y vais seul.
Inspiré, D’être seul.
Pour rêver, Tu es seul.
Réveillé, Toujours seul.

Comme une fleur dans le bitume.
Comme un baiser plein d’amertume.

Je suis né, J’étais seul.
A côté, jamais seul.
Liberté, D’être seul.
Au cimetière, Toujours seul.

Tu aurais dû le comprendre.
Tu n’aurais pas dû attendre.

En accord, Jamais seul.
Et en gamme, Toujours seul.
Avec toi, Jamais seul.
Et sans toi, Toujours seul.

 Ca j’aurais dû le comprendre.
Je n’aurais pas dû attendre.

18 ans passés à s’aimer   
Là ou d’autres vont s’oublier  
Se voir encore…. Espérer. 
Comprendre l’autre. L’accepter. 

18 ans passés à s’aimer.
Apprendre à vivre, à rêver.
Encore et encore….continuer.
Pour toi et moi. Tout donner.

18 ans passés à s’aimer.
Une petite fleur arrivée.
Bien grandi la poupée.
Epanouie et belle à souhait.

18 ans passés à s’aimer
Pourquoi recommencer.
Y croire, sûrement, continuer.
Vouloir, pouvoir respirer.

18 ans passés à s’aimer.
Un fils en plus adoré.
Fort, beau, équilibré.
Des jours bleus à passer.

18 ans passés à s’aimer.
Des tempêtes, des rochers.
Des écueils, des marées.
La vie peut continuer.

18 ans passés à s’aimer.
Merci de m’avoir adopté.
Même là, on aurait dérapé.
En bas d’la feuille j’ai signé.

18 ans passés à s’aimer.
Il nous reste tant d’année.
Amour d’un jour, amitié.
Amour toujours, liberté.